Il est 4h du matin et une poignée de bandits (les plus warriors) monte dans le bus direction Schoelcher et son vidé en pyjama. Les carnavaliers sont chauds bouillants.Quelques vocalises et étirements le temps de se mettre en place et……….le top départ est donné, 5H00 du mat, I PATI !!! Quartier après quartier, kilomètre après Kilomètre, la foule danse, prend du plaisir et ça se voit .
Mi bel bagay, piti kon vié, toute moun ansanm ansanm, pa douvan, pa déyè VAKBAND, assou koté. pendant plus de 2h une marée humaine déferle dans les rues de la ville, jusqu’à la place des Arawaks.
Qui dit lundi gras, dit : “Parade du SUD”
Au même moment , une autre équipe s’affaire au QG. Aujourd’hui, c’est le lundi Gras, tout doit être prêt à être transporté pour des préparatifs délocalisés. Une logistique bien rodée, qui demande néanmoins un peu d’huile de coude. Costumes, repas, ravitaillement, vélo, pharmacie, petit matériel,caddies, instruments, …, il ne faudra rien oublier.
Le RDV est à 10:00, revoilà les bandits, excités à l’idée de prendre le premier bus de ces jours gras ! Ahhhhhh “ LE BUS », doux mélange improbable d’échauffement de cordes vocales, de blagues en tout genre, et de colonie de vacances ; mêlés d’instants fraternels où sont inventés et entonnés les meilleures chansons du groupe !
Des trajets toujours hauts en couleurs synonyme de décompression totale !
Nous avons donc quitté les rues de la Capitale pour la commune de Rivière Salée qui accueille la 2ème édition du Festisud ; autrement dit la familiale parade du Sud sous les auspices des reines, mini reines et autres. Accueillis par une belle pluie, les bandits ont su se réchauffer en mettant une sacrée ambiance avec le groupe Ti Kadans et c’est donc gonflés à bloc qu’ils ont paradé arborant avec fierté la chatoyante tenue « zindiens »!
Il m’est glissé à l’oreillette que le costume était en accord avec la météo ! Une petite danse de la pluie !!!
Parole de Bandits : Inside VKB
Deux nouvelles bandidas ont vécu de manière particulière ce lundi gras.
Christelle,contrainte d’abandonner son fût, a été réquisitionnée afin d’être relai. Rôle qu’elle a pris à coeur mais s’est surtout régalée « être immergée au sein du groupe et de ressentir vibrer chaque instrument ». Elle en veut encore !
Quant à Béatrice, Dite tactac. Comme son nom l’indique, la miss a été l’une des plus courageuses , enchaînant le vidé en pyjama de Schoelcher et la parade de Rivière Salée. Et aujourd’hui quand on lui demande de décrire ses sensations, cette image lui revient à l’esprit : « A peine le temps de boire une gorgée dans la potion rafraîchissante du bandit « à base de citron » qu’une pluie diluvienne s’abat sur nous. Quel meilleur moment pour nous de danser tous ensemble pour invoquer les esprits du carnaval? »
Beau résumé de ce lundi gras qui restera dans bien des mémoires grâce à nos couleurs, à ces parapluies fluorescents, ces échanges entre carnavaliers et des breaks variés à n’en plus finir.
By Cawo